Dommage.

Il y avait tellement de choses que je voulais faire avant de partir.  C'est réellement dommage, car je n'en ai pas fait beaucoup.

Je me dis que c'est peut-être mieux comme ça.  Peut-être est-ce moins souffrant?

L'art d'être heureux ne sera que du passé.  En espérant pouvoir le retrouver là-bas.

Je ne comprendrai jamais pourquoi.

Cette fois, c'est bel et bien triste, vrai, stupide même.  Je pars et je n'ai envie que d'oublier.  De recommencer à zéro ou presque.

Je tente de me convaincre que ce n'est pas pour fuir.  Seulement oublier.  Oublier qu'ici j'ai eu du plaisir, que j'ai rencontré des personnes qui m'ont semblées être spéciales, mais qui seulement m'ont tendus le poignard.  Certaines seront toujours en contact avec moi et d'autres ne le seront plus.  Puis, il y aura ceux de passage qui s'effaceront avec le temps.

Je demande bien qui sera qui.

C'est drôle, mais pourtant j'aurai envie de trahir la confiance d'une personne aujourd'hui.  Tu n'as rien fait de mal, c'est bien ça le plus drôle ou le plus pire.  C'est seulement que je croyais que je serais capable.  Seulement, là, je ne sais plus combien de temps je suis prête à tenir.  Je me sens tellement de trop.  Incapable de choisir, j'aime mieux tourner sur le négatif.  Peut-être bien fuir pour le moment, même si je sais que fuir ne mènera à rien puisque je finirai, de toutes façons, par devoir affronter le problème en face.

Je ne comprend plus.  J'ai mal.  Et je suis perdue.